La situation de la pandémie dans les différents pays du monde (dossier constamment réactualisé)
Coronavirus : visualisez les pays qui ont « aplati la courbe » de l’épidémie et ceux qui n’y sont pas encore parvenus.
Les données de cet article de suivi sont automatiquement mises à jour toutes les nuits avec les chiffres consolidés de la veille par l'Université Johns-Hopkins (USA), dont le suivi fait référence.
Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, entre décembre 2019 et janvier 2020, l’objectif de la Chine en tant qu’épicentre a été de ralentir au maximum la propagation du virus, par une politique de confinement draconienne. Lorsque le virus s’est propagé en Europe à partir de mars 2020, la majorité des pays a également cherché – plutôt avec succès – à « aplatir la courbe » de l’épidémie afin d’éviter la saturation des hôpitaux.
En effet, si le nombre de patients gravement atteints avait dépassé les capacités des hôpitaux à les prendre en charge, une partie des malades n’aurait pas pu être soignée. En parvenant à étaler dans le temps leur arrivée à l’hôpital (aplatir la courbe), alors leur prise en charge devient possible.
La Chine est parvenue à son pic le 13 février – avec un peu plus de 15 000 nouveaux cas en une journée –, avant de redescendre à seulement quelques dizaines de cas par jour. La plupart des pays d’Europe de l’Ouest l’ont atteint entre la fin de mars et le début du mois d’avril, en parvenant à faire baisser le taux de reproduction du virus.
A l’inverse, plusieurs pays d’Amérique (du Nord et du Sud) peinent à contenir l’épidémie, le plus souvent du fait de mesures sanitaires limitées, comme aux Etats-Unis, au Mexique ou au Brésil.
Méthodologie : Pour construire ces graphiques, nous sommes partis des données de l'Université nord-américaine Johns-Hopkins qui fait référence dans le suivi des infections dans le monde.
Avec ces données, et pour chaque pays, nous avons pu créer des graphiques en barres ainsi qu'une courbe qui représente la moyenne des infections par semaine (en semaine glissante, du jeudi au jeudi précédent), afin de déterminer si ces Etats parvenaient à « aplatir la courbe » des infections. Enfin, nous n'affichons de graphiques que pour les pays qui comptent plus de 10 000 habitants et dont le nombre confirmé de personnes infectées est supérieur à 100.
Naturellement, la politique de dépistage est différente selon les Etats et leurs moyens, mais les chiffres fournissent tout de même de bons indicateurs pour suivre l'évolution, toutes comparaisons entre pays mises à part.
Visualisez le dossier complet sur le site du quotidien Le Monde ici
N.B. Attendre SVP le chargement complet de toutes les courbes ; cela peut prendre un peu de temps.