Santé : le grand retour du COVID-19 en plein été ?
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Ces dernières semaines, les cas de positivité au COVID se multiplient en France. Une donnée surprenante pour la période, mais rien d'alarmant selon les autorités.
Au milieu des crèmes solaires et des anti-moustiques, les tests antigéniques viendraient-ils perturber la pause estivale des Français ? C’est le cas pour Nathalie, venue se faire tester ce matin : "Je suis cas contact par une collègue de travail qui a des symptômes depuis deux jours. Je préfère faire un test aujourd'hui". En Occitanie, 730 cas positifs ont été détectés la semaine dernière.
En première ligne, toujours, nos hôpitaux. Dans le CHU Lapeyronie de Montpellier (Hérault), le nombre de cas positifs a doublé en une semaine. "On est surpris au cœur de l'été, avec une épidémie qui a l'air de redémarrer, alors qu’on ne s'attend pas à une épidémie de virus en plein cœur de l'été", explique le docteur Édouard Tuaillon. Au niveau national, les autorités se veulent rassurantes. Toutefois, la surveillance du virus est réactivée.
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Depuis deux semaines, le nombre de contaminations à la COVID-19 est en hausse. Un nouveau variant est mis en cause. Est-il dangereux ? Éléments de réponse.
Depuis deux semaines, la demande de tests antigéniques a repris dans une pharmacie de Montpellier (Hérault). La pharmacienne indique en réaliser "une dizaine par jour". L’Occitanie est l’une des régions où la résurgence du COVID-19 est plus significative. Au CHU de Montpellier, le nombre de cas a doublé en une semaine, mais reste faible, une dizaine par jour. Pour le moment, ici, comme sur l’ensemble du territoire, les autorités sanitaires se veulent rassurantes. Le sous-variant d’Omicron, responsable de la reprise, ne semble pas particulièrement dangereux. Ses symptômes n’inquiètent pas.
Le Pr Bruno Mégarbane, chef de service réanimation à l’hôpital Lariboisière à Paris, décrit : "C’est essentiellement une rhino-pharyngite, de la fièvre, de la fatigue et éventuellement des troubles digestifs. Mais pas tellement de pneumonie, comme les formes historiques de la maladie." La prudence s’impose tout de même chez les personnes fragiles, âgées ou porteuses de maladies chroniques. Une nouvelle campagne de vaccination est prévue à partir d’octobre.