Future ZFE dans la métropole : la Ville de Lille fait connaître sa position
Peu de temps avant la clôture de la concertation citoyenne, la Ville de Lille s'est prononcée quant au scénario, sur les 2 possibles, qu'elle privilégiait. Détails.
Deux scénarios pour la future ZFE dans la métropole : la Ville de Lille fait connaître sa position, à quelques jours de la clôture de la concertation citoyenne.
À quelques jours de la clôture de la concertation citoyenne lancée par la MEL, la Ville de Lille fait savoir quel est son choix entre les 2 scénarios de ZFE possibles. Pour rappel, la zone à faibles émissions entrera en vigueur dans les 95 communes du territoire métropolitain à compter du 1er janvier 2025, et vise à exclure du trafic les véhicules les plus polluants.
Deux cas de figure sont étudiés : un souple, et un plus strict. C’est vers ce second que penche la municipalité lilloise, mais avec un certain nombre de conditions pour faciliter la transition.
Dans un communiqué, la mairie fait en effet savoir qu’elle opte pour le scénario loi Climat et résilience 2021 : dans le périmètre des 95 communes, seront interdits les véhicules classés Crit’air 4 (véhicules diesel de 2001 à 2005), Crit’air 5 (de 1997 à 2000) et Crit’air « non classés ». Environ 45 000 véhicules seront concernés en 2025. Le scénario plus clément ne prévoit d’exclure que les véhicules non classés, estimés à 8 000 dans la métropole.
Si l’équipe municipale soutient les « dérogations pour certains types de véhicules [voitures de collection, flotte de véhicules professionnels…, NDLR] et certains types d’usage comme les petits rouleurs », elle demande « des mesures plus conséquentes pour accompagner les habitants et les entrepreneurs ». De nature financière, pour mieux faire passer la pilule, et autres que l’aide au leasing pour les véhicules électriques.
La Ville exprime enfin son souhait de voir se renforcer le plan d’accompagnement aux pratiques de mobilités douces de la MEL : faciliter l’accès aux vélos, transports en commun, covoiturage… Là aussi en prenant soin de préserver le porte-monnaie des habitants. En complément, s’imposera, estime la mairie de Lille, la construction d’infrastructures telles que des parkings-relais, des bornes de recharge et des pistes cyclables.
Le choix du scénario sera arrêté en juin 2024.