Hydrogène vert : McPhy jette les bases de sa gigafactory d'électrolyseurs à Belfort
/image%2F2271752%2F20221103%2Fob_2cf940_40574-large.jpg)
/image%2F2271752%2F20221103%2Fob_81c90f_actu-environnement.png)
Le conseil d'administration de McPhy a donné son aval, mercredi 26 octobre : le spécialiste des équipements de production et de distribution d'hydrogène bas carbone lancera bientôt la construction de sa "gigafactory" d'électrolyseurs alcalins, à Belfort, pour une mise en service en 2024. Innovants à la fois par leur taille, leurs composants et leur intégration au sein de modules, cette nouvelle génération d'équipements de grande taille s'adressent à des architectures de 20 à 100 MW et même au-delà.
« Nous sommes très heureux de la décision de notre conseil d'administration, qui vient conclure positivement les différents avis favorables reçus récemment concernant notre projet de "gigafactory", commente Jean-Baptiste Lucas, directeur général de la société. Nous disposerons bientôt d'un dispositif industriel capable de produire en série une large gamme électrolyseurs à l'échelle continentale sans équivalent chez les autres acteurs de l'électrolyse décarbonée en Europe. »
Après une montée en charge progressive, cette usine de 20 000 m2 devrait, en effet, atteindre une capacité annuelle de production de 1 GW. En intégrant celle de son autre site de San Miniato, en Italie, McPhy disposera ainsi d'une capacité totale de 1,3 GW par an. De quoi rendre la filière beaucoup plus compétitive.
Grâce à ses échanges avec les parties prenantes (académiques, industrielles et issues de le recherche), le groupe mise par ailleurs sur la dissémination de la connaissance auprès de ses partenaires de l'écosystème de l'hydrogène en Europe, nombreux autour de Belfort.
Validé par la Commission européenne en juillet dernier, le projet fait partie du Projet important d'intérêt européen commun (PIIEC) centré sur l'hydrogène, l'électrolyse et la mobilité en particulier. Il bénéficiera d'une aide publique de BPI France d'un montant maximal de 114 millions d'euros, dont 28,5 millions versés dès cette année. Les paiements ultérieurs prendront la forme de remboursements des dépenses engagées, après une atteinte satisfaisante des étapes prédéfinies.