COVID-19 : une huitième vague de d’« intensité modérée » en France, où « une croissance rapide du variant BQ.1.1 » a été détectée
Le Comité de Veille et d’Anticipation des Risques Sanitaires (COVARS), qui a succédé au conseil scientifique, rendait son premier avis lundi 24 octobre. Il y évoque une nouvelle vague épidémique de Covid d’« intensité modérée », tout en restant prudent pour la suite face à de potentiels nouveaux variants.
« Un rebond pandémique en France et en Europe affecte les sujets âgés et reste pour l’instant d’intensité modérée mais avec une dynamique à surveiller », affirme le COVARS, présidé par l’immunologue Brigitte Autran.
Dans son viseur notamment : la croissance rapide et incertaine du sous-variant d’Omicron BQ.1.1, détecté en France mi-septembre et qui représente désormais 15 % des virus détectés en France métropolitaine, et près de la moitié en Ile-de-France.
Quoi qu’il en soit, le redémarrage épidémique observé en France, comme dans une partie de l’Europe, « ne semble pas être dû à l’apparition d’un nouveau variant stricto sensu », estime-t-il, mais plutôt à un ensemble d’autres facteurs (baisse d’immunité collective, conditions climatiques favorables à la diffusion du virus…).
Selon l’organisme de veille, « l’analyse des taux de croissance des différents indicateurs épidémiologiques suggère qu’on pourrait être très proche du pic épidémique ». Mais « ces signaux encourageants doivent être tempérés » en raison d’une « croissance rapide du variant BQ.1.1 sur le territoire national ».
Et si la vague épidémique apparue mi-septembre 2022 « a un retentissement hospitalier direct moins important que les vagues antérieures », avant même le début de l’hiver « les capacités hospitalières restent amputées de façon significative », alerte-t-il. D’autres maladies infectieuses hivernales comme la grippe, la bronchiolite ou la gastro-entérite pourraient en outre affecter le système de santé.
Le COVARS recommande donc de poursuivre les mesures de prévention et de vaccination mises en place face au COVID. Plusieurs leviers doivent être ainsi « activés » : « Vacciner, promouvoir le port de masques, contrôler la qualité de l’air », prône-t-il.
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