Dans les Hauts-de-France, peut-être l’amorce d’un recul de l’épidémie de COVID-19

Publié le par M.E.

La tendance demandera à être confirmée, tempère Santé publique France, mais pour la première fois l’épidémie n’a pas progressé la semaine passée, et a même très légèrement reculé dans notre région, comme au niveau national. 

Pour la première fois depuis le rebond, début mars, l’épidémie fait mieux que ralentir, elle ne progresse pas : l’incidence s’établissait à 1 466 cas pour 100 000 habitants (1) la semaine passée, soit une baisse de 6 % par rapport à la précédente. Ne nous y trompons pas : cela reste une incidence considérable, un peu plus qu’au niveau national – 1 406 cas pour 100 000 habitants, en très léger recul aussi de 2 % – et associée à un taux de positivité qui reste stable (– 0,1 %).
 
À noter tout de même que le R effectif, qui estime le taux de reproduction du virus, soit le nombre moyen de personnes qu’un malade contamine, est « significativement inférieur à 1 pour la première fois depuis quatre semaines », selon Santé publique France. Au 12 avril (données non consolidées), la baisse de l’incidence régionale s’était poursuivie pour s’établir à 1 336,5.
 
C’est dans nos deux départements que le recul est le plus marqué, en particulier dans le Pas-de-Calais, où l’incidence, la deuxième plus élevée de la région après la Somme, baisse de presque 12 % pour s’établir à 1 559 cas pour 100 000 habitants, 1 433 dans le Nord, soit une baisse de 6 %. À une échelle plus fine, la circulation du virus progresse toujours dans le Sud Avesnois et baisse très fortement à l’extrême opposé, à l’ouest, dans l’Audomarois, le Dunkerquois, le Calaisis.
La grippe, toujours là
Les hôpitaux de la région ne respirent toujours pas : la semaine passée, ils enregistraient encore une hausse des nouvelles hospitalisations de patients pour COVID « dans les services conventionnels (+ 3,5 %) et en services de soins critiques (+ 9,4 %) » mais, poursuit Santé publique France dans son dernier bulletin, « des augmentations notamment portées par la Somme et l’Oise ».
 
L’épidémie de grippe qui sévit toujours accentue la pression sur les services de soins. Les nouvelles hospitalisations restent particulièrement élevées pour les plus de 80 ans.
 
1. Sauf mention contraire, tous les chiffres correspondent aux dernières données consolidées.
 

Publié dans COVID-19, Santé

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