Que penser du débat télévisuel de la primaire des écologistes pour l'élection prédidentielle de 2022 ?
Pour revoir le débat diffusé par la chaine LCI c'est ici : https://www.lci.fr/politique/video-replay-presidentielle-2022-primaire-des-ecologistes.html
Le débat, animé par Ruth Elkrief, a été digne, apaisé et instructif sur de nombreux points. Il n'y a pas eu de petites phrases de dénigrement d'un(e) ou des concurrent(e)s et on ne peut que s'en réjouir. Quelques remarques préalables s'imposent :
1. Le nombre de candidats à cette primaire, est, en lui-même sujet d'interrogation. EELV a d'autre part choisi d'exclure le mouvement CAP21 et Corinne Lepage [1] dont tout le monde reconnait la compétence et, même souvent l'expertise, sur les différents sujets écologiques et de société.
2. Chacune et chacun doivent se rappeler que ceux qui ont débattu ont la prétention de se présenter à la présidence de la république. Cela sous-entend que les candidat(e)s doivent répondre sur un programme de gouvernement sans zone d'ombre sur certains sujets. Les questions posées par l'animatrice et les interpellateurs ont laissé les auditrices et et auditeurs sans réponse sur des thématiques pourtant majeures ou même stratégiques !
3. Les questions posées reflètent la situation sous influence des journalistes qui ont posé les questions aux débatteurs. De nombreux poncifs ont été affirmés par ceux-ci : L'énergie nucléaire et la neutralité carbone, l'enlaidissement des paysages par les éoliennes, l'agriculture biologique qui ne permettrait pas de nourrir la planète, etc.
4. Certaines questions posées aux candidat(e)s étaient futiles comme celle, par exemple, concernant la consommation de viande.
On peut se réjouir d'avoir entendu des propositions concrètes ou des pistes d'action concernant la sécurité sanitaire de l'agriculture et de l'alimentation, le bien-être animal et la fin de l'élevage industriel, le droit à une fin de vie choisie, la dignité des personnes et la réduction des inégalités sociales, le désengagement de l'énergie nucléaire, les priorités à la mobilité cycliste, au transport public et aux alternatives au transport de marchandises routier, la chasse aux voitures trop lourdes et énergivores, la réparation des matériels comme alternative à l'obsolescence programmée et au gaspillage, etc.
Voici maintenant quelques thèmes que j'aurais apprécié que l'on aborde avec les candidats de cette primaire. Ces thèmes ne sont pas anecdotiques mais au contraire conditionnent le devenir durable de la France au sein de l'Europe et de la communauté mondiale. La liste qui suit n'a pas, bien sûr, la prétention d'être exhaustive.
La responsabilité de les avoir éludés est conjointe entre les organisateurs et les concurrents de cette primaire.
On peut légitimement s'interroger sur les raisons de ces impasses. En France, les mouvements politiques écologistes, et les autres partis politiques ne travaillent pas assez dans la durée. Les programmes sont souvent élaborés dans les dernières semaines et sommairement. Il existe, de surcroît, un déficit de veille scientifique permanente susceptible d'alimenter les réflexions et orientations. Ce qui est multifactoriel et qui nécessite une approche globale et systémique fait peur aux acteurs politiques peu armés en bagage scientifique et méthodologique de la complexité.
Voici maintenant mes souhaits concernant le programme des écologistes qui sera porté par le vainqueur de la primaire.
Pour rappel chacun peut participer à la primaire des écologistes en s'inscrivant sur le site : https://lesecologistes.fr/
Depuis plus de dix ans, les experts du climat, insistent sur la nécessité d'une approche conjointe du changement climatique : l'atténuation, c'est à dire la réduction des émissions de gaz à effet de serre, partout et dans tous les domaines et l'adaptation de nos villes et territoires au changement climatique.
Sur la part des sources d'énergie renouvelables dans la consommation finale d'énergie, la France n'est pas le pays le plus avancé. Les gouvernants successifs s'abritent derrière l'argument de la pseudo-neutralité carbone des centrales nucléaires pour freiner l'essor des sources renouvelables et nombreuses sont les actions poussées en sous-main par les pro-nucléaires pour freiner le développement des éoliennes y compris en situation off-shore et la production photovoltaïque.
Les évènements météorologiques extrêmes vont se multiplier et vont croître en intensité, même si nous menons totalement les actions de réduction des émissions. C'est inévitable à cause de l'inertie intrinsèque au système climatique terrestre. Nous avons connu cette année 2021 des incendies et des niveaux de température extrêmes, des sécheresses, des inondations qui ont coûté en vies humaines, en destruction de la faune et de la flore, en destruction des infrastructures et des habitats, etc.
Or nos élus ne prennent pas la mesure et retardent les décisions courageuses à prendre. Pourtant, ce ne sont pas les notes techniques et rapports [2] d'organismes français ou de pays européens qui manquent pour préconiser des solutions à mettre en oeuvre dans nos villes et territoires.
La périurbanisation, l'étalement urbain permanent depuis des dizaines d'années, la bétonisation des sols ont des effets environnementaux, sociaux, économiques et humains destructeurs. Ces effets sont les ruptures nombreuses des équilibres écosystémiques, l'imperméabilisation des sols et les inondations dans différents territoires, l'augmentation du trafic routier, du bruit, du stress et de la pollution de l'air, la diminution des espaces de fraîcheur et des espaces boisés comme poumon vert, etc.
Tous les dix ans, c'est l'équivalent de la surface d'un département français qui est artificialisé au détriment de la nature. Les gouvernants successifs n'ont pas vraiment stopper ce drame [3].
Cette érosion permanente d'année en année de la nature est lié à cette volonté d'urbanisation qui souvent valorise les élus municipaux, augmente plus tard les moyens financiers de la commune et satisfait les investisseurs immobiliers et les banques qui soutiennent les projets. L'éparpillement extrême du pouvoir dans des communes de population très faible très nombreuses rend les élus municipaux fragiles par rapport aux puissances financières derrière cette urbanisation. Le refus de fusionner nos communes (presque 35 000 en 2021 !) contrairement à tous nos voisins européens est responsable de cet étalement urbain et a provoqué une inflation hors de contrôle des effectifs de la fonction publique territoriale. 97% des communes sont sous la taille critique de 20 000 habitants [4] et toutes ces micro-communes sont dans l'impossibilité financière d'embaucher des techniciens territoriaux de qualification suffisante.
La crise sanitaire liée au COVID-19 a montré l'inadéquation de l'organisation administrative française et son manque d'efficacité pour prévenir puis gérer la pandémie. Notre Etat est à la fois très grand consommateur de ressources financières pour l'ensemble des trois fonctions publiques et, en même temps, par mauvaise répartition des moyens humains et financiers a laissé se paupériser et s'affaiblir des secteurs entiers [5] : hôpitaux, prisons, justice, universités, police et forces armées. On ne peut pas oublier la grande dégradation des infrastructures sur tout le territoire : ponts et routes, voies ferrées, barrages, réseaux électriques, centrales électriques, etc. Tout cela vieillit et dans de nombreux cas, se trouve dans une situation critique pour la sécurité.
La France est située au 1er rang des Etats européens pour la part du PIB 57 % consacrée aux dépenses publiques. Pour des pays de population comparable, remarquons que le Royaume Uni se situe à 41 % comme l'Espagne et la Pologne, l'Allemagne à 43 % et l'Italie à 49 %.
La France n'a donc pas le choix, elle doit impérativement réduire ses dépenses publiques en réformant l'Etat et ses administrations centrales, l'organisation administrative territoriale, mais aussi les hôpitaux et les ARS dont on a dénoncé récemment l'inefficacité pour prendre en charge la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19.
L'Etat doit d'abord se poser la question des missions régaliennes qui doivent être prise en compte avec les moyens nécessaires et suffisants en veillant à l'efficacité et l'efficience.
Ces missions régaliennes se sont vues attribuées de moins en moins de crédit au cours des années et c'est ainsi que la Justice, les prisons, les forces armées et la police ont été maltraités dans leurs infrastructures, équipements et ressources humaines au détriment d'autres missions moins essentielles de l'Etat. L'Etat assure mal ses missions régaliennes et s'occupe trop de missions qu'il assure mal, car il n'a pas les compétences pour le faire. Plusieurs autres conséquences néfastes sont à déplorer de cette situation d'hypertrophie de l'Etat :
- faiblesse des rémunérations (par exemple : enseignants du primaire et du secondaire, personnel infirmier, personnel de la justice et des prisons, militaires du rang et sous-officiers, etc.),
- poids des charges pesant sur la compétitivité des entreprises et donc sur les créations d'emplois potentielles,
- absence de marge de manoeuvre pour de nouveaux investissements d'avenir dont par exemple tous les soutiens possibles à la transition écologique.
La France laisse sortir trop de jeunes du système éducatif sans qualification. Trop peu de jeunes entrent dans l'enseignement professionnel et en apprentissage [9]. Trop de jeunes entrent sans en avoir la motivation, ni le niveau dans les universités qui se retrouvent débordées car en manque d'encadrement et de locaux suffisants. Le niveau de maîtrise des savoirs et savoir-faire fondamentaux mesuré par les indicateurs PISA baisse d'année en année sans véritable plan drastique de redressement. Ce dernier doit concerner aussi l'augmentation du niveau des futurs professeurs d'écoles (inculture notoire en mathématiques) comme ceux du secondaire. L'inculture en mathématiques, sciences physiques, chimiques et biologiques est incompatible avec la volonté d'affronter la rupture écologique nécessaire dans toutes ses implications.
Malgré la mise en place d'un dispositif d'orientation appelé "Parcours Sup", il reste une proportion toujours aussi forte d'étudiants inscrits dans des filières rencontrant d'énormes problèmes d'emploi : STAPS, sciences humaines et sociales, lettres, etc.
Ils sont ainsi 41 % dans les filières STAPS, sciences humaines et sociales, lettres en 2018-2019.
Mentionnons aussi le fait que l'Université en France a deux politiques depuis des années :
- Les filières sélectives : Médecine, droit
- Les filières ouvertes : le reste.
Les autres filières hors universités restent sélectives comme les grandes écoles d'ingénieurs, de commerce ou les instituts d'études politiques, par exemple.
Le taux d'échec est toujours aussi grand à cause de la non-sélectivité suffisante et des conditions d'accueil, d'accompagnement et de suivi des étudiants qui sont beaucoup moins élaborées que dans la filière parallèle des classes préparatoires aux grandes écoles (CGPE).
Mentionnons pour rappel que la transition énergique, par exemple, nécessite pour les fonctions d'étude, d'installation et de maintenance de nombreux techniciens et d'ouvriers qualifiés que l'Education Nationale et l'enseignement supérieur devraient former et diplômer. L'économie circulaire est aussi un autre gisement d'emploi énorme qui doit être facilité par la formation.
Cela a été dit lors du débat, nous avons affaire depuis trop longtemps en France à un paradigme de fonctionnement de notre santé publique mettant l'accent essentiellement sur la réparation (les soins) et très peu sur la prévention des maladies. La crise sanitaire liée au COVID-19 a révélé avec brutalité la déficience de notre système de santé car le COVID-19 s'est attaqué de manière très meurtrière aux personnes souffrant de maladies chroniques comme les maladies respiratoires, cardio-vasculaires, le diabète souvent liées à des situations de sur-poids ou d'obésité. Toutes ces maladies chroniques sont liés à un mode de vie inadéquat : malbouffe, manque d'exercice physique, et à un environnement toxique (travail, air, eau, sols, etc.).
J'aurai apprécié que l'on aborde ce nécessaire changement de paradigme de notre système de santé pour une approche de santé intégrative [6].
La santé intégrative est une approche centrée sur le patient qui englobe toutes les professions médicales, y compris la médecine conventionnelle, la médecine holistique, la médecine naturopathique, les soins infirmiers holistiques, l'acupuncture, la diététique et la médecine asiatique, la chiropratique et d'autres approches naturelles.
Alors que la médecine est souvent un terme exclusif, se référant uniquement aux médecins, la santé n'est pas seulement inclusive, mais définit une approche qui, plutôt qu'un modèle axé sur la maladie, est plutôt un modèle de bien-être et de prévention.
La santé intégrative doit également inclure non seulement notre moi individuel, mais aussi notre communauté, notre environnement et notre planète.
Le problème doit être pris dans sa globalité et en impliquant toutes les parties concernées.
- Ecoles, collèges, lycées, universités : éducation à la bonne alimentation, à l'hygiène de vie et l'exercice physique.
- Professionnels de santé : incorporer dans les cursus initiaux des modules obligatoires de santé intégrative et organiser des sessions de formation continue à la santé intégrative.
- Centres de santé : faciliter la prise compte de la santé intégrative en associant sur des plateaux pluridisciplinaires : médecins, kinésithérapeutes, psychologues, diététicien(ne)s, infirmier(e)s, etc.
- Mutuelles et assurances : favoriser les bonnes pratiques par des tarifs plus faibles et prendre en charge les activités de maintien en bonne condition physique, etc.
L'environnement que l'homme a contribué à dégrader au cours des siècles est devenu dangereux pour la santé humaine. Le schéma qui suit résume les grandes problématiques. Les causes sont multiples : agriculture intensive et utilisation massive de phytosanitaires, pollutions résultant d'activités industrielles et touchant les sols, l'air, l'eau et les éco-systèmes naturels, mobilité routière, chauffage de l'habitat individuel et collectif, émanations des navires dans les ports ou des locomotives Diesel, centrales thermiques, centrales d'incinération des déchets ménagers, etc.
C'est pour moi, un grand étonnement de voir l'absence de prise en compte du bruit comme pollution pour de nombreux français.
L'impact du bruit peut aller jusqu'à la privation de sommeil (torture utilisé par les régimes totalitaires ...) et par effet de répétition peut provoquer des dommages durables et graves à la santé.
C'est ainsi qu'il existe des moyens matériels et organisationnels pour diminuer le bruit du trafic routier auprès d'habitations comme des moyens plus coercitifs pour lutter contre les tapages nocturnes. le droit au sommeil est une partie intégrante du droit à la santé. On sait aussi depuis un certain temps que le mauvais sommeil est à la base de troubles de la mémoire.
Dans de nombreuses grandes villes, les plus grandes causes de bruit viennent de la vie nocturne : alcoolisation des jeunes, passage de voiture avec l'autoradio à fond, activité des bars et boites de nuit fermant tard, etc.
A la campagne, c'est au contraire, le passage d'une motocyclette ou d'un scooter au pot d'échappement trafiqué qui peut gêner jusqu'à 50 000 personnes. Dans des zones périurbaines, c'est le passage à basse altitude d'avions de ligne ou d'avions cargo qui trouble le sommeil des habitants. Des remèdes peuvent être trouvés au niveau des trajectoires choisis par les pilotes comme au niveau des avions dont le bruit a considérablement diminué depuis la première génération d'avions à réaction ou à turbopropulseurs.
L'organisation des forces de l'ordre (Polices, Gendarmerie) est la traduction d'une faiblesse des gouvernants français depuis des dizaines d'années. Au lieu de réorganiser et/ou de réformer ce qui fonctionne mal, on ajoute d'autres organisations ce qui ajoute à la complexité, ce qui complique encore plus la compréhension de la part des citoyen(ne)s et qui complique la coordination des différentes organisations lorsque cela devient nécessaire. C'est ainsi que la France possède une Gendarmerie ayant les zones rurales comme terrain d'action et une Police Nationale qui couvre le reste. Mais comme les élus municipaux ont considéré que la police nationale remplissait insuffisamment son rôle, on y a rajouté les polices municipales. Chaque organisation a une tutelle différente : La gendarmerie est sous la coupe du Ministère des Armées, la Police Nationale sous la coupe du Ministère de l'intérieur et les polices municipales sont sous la responsabilité des maires. Cela génère des doublons pour les forces d'intervention (GIGN et GIPN), pour les forces de maintien de l'ordre (Gendarmerie mobile et CRS), pour les écoles de formation, pour la logistique, et bien sûr, les états-majors, etc.
Premier travail, rationaliser l'organisation des forces de l'ordre puis redéfinir les objectifs à atteindre : lutter contre la petite délinquance qui pourrit au quotidien la vie de nombreux français. Lutter contre les réseaux maffieux et le trafic de stupéfiants qui gangrènent les banlieues. Démanteler les réseaux terroristes présents en France et en coordination avec d'autres organisations surveiller les réseaux de séparatismes ou d'extrémismes religieux. Lutter enfin contre la cybercriminalité en pleine expansion et qui s'attaque aux entreprises, institutions publiques ou simples particuliers.
La France est un petit pays par sa population, un pays plus important par son poids économique et qui reste à ce jour membre permanent comme le Royaume-Uni du Conseil de sécurité de l'ONU. Mais la voix d'une France isolée n'a plus beaucoup de poids et a peu de chance de rester respectée face aux grandes puissances comme les Etats-Unis, la Fédération de Russie, la Chine ou comme des puissances intermédiaires comme l'Iran, la Turquie, le Pakistan et bien d'autres pays. Seule l'Europe, si ses états membres le veulent et s'en donnent les moyens peut désormais défendre ses valeurs et tenter de faire respecter les droits humains.
Le retour du comportement de prédateur [8] ou de logiques impériales, nécessite que les Etats européens prennent conscience qu'il est temps d'assumer leur propre défense sans compter encore sur la protection nord-américaine (USA-Canada) dans le cadre de l'OTAN.
L'Europe dépense énormément pour se défendre, mais "chaque Etat dans son coin" avec des doublons et des gaspillages liés à l'absence de mutualisation de moyens matériels, organisationnels, techniques et humains [10] . Tout cela conduit à ce qu'aujourd'hui, l'Europe en tant que quasi-fédération d'Etats-Nations ne fait pas peur militairement et donc n'inspire pas une crainte suffisante aux grands prédateurs comme la Chine ou la Russie ou aux semeurs de trouble régionaux comme l'Iran, le Pakistan, la Turquie.
Le renforcement de l'autonomie stratégique de l'Union Européenne est donc indispensable. Les menaces contre l'Ukraine, les Pays-Baltes, Hong-Kong, Taïwan sont relatées quotidiennement par la presse. La Russie masse des troupes aux frontières d'Etats européens, s'emparent de territoires : régions d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud en Géorgie, région de Crimée et du Donbass et de Donesk en Ukraine, procède à des cyber-attaques contre les démocraties européennes. La France ne peut pas se porter au secours des pays européens potentiellement menacés par manque de moyens matériels : tanks, hélicoptères lourds, avions très gros porteurs, etc. La situation de l'état des matériels terrestres et aériens n'est pas bonne et reste marquée par un grand taux d'indisponibilité malgré quelques récents progrès. L'effort de redressement des forces armées est réel depuis maintenant trois années. Mais il faut encore aller plus loin si la France, comme l'Europe veut pouvoir se faire respecter et compter dans le monde.
Conclusion momentanée :
Au vu du nombre de thématiques passées sous silence, chacun peut s'interroger sur l'attitude collective de ces candidats à la primaire écologiste. Tout se passe en effet comme si chaque candidat ne faisait acte que d'une "candidature de témoignage", sachant pertinemment qu'il n'a aucune chance de figurer au second tour de l'élection présidentielle. Les candidats se comportent en conséquence en sous-traitants des thèmes écologiques et sociétaux pour le compte d'un(e) candidat(e) de gauche censé(e) représenter une coalition des sensibilités social-démocrates, radicales et écologistes pour le deuxième tour des présidentielles 2022. Or la possibilité d'avoir un(e) candidat(e) présent(e) de la gauche social-démocrate présente au second tour est loin d'être évidente si l'on se base sur les sondages dévoilés depuis plusieurs semaines.
M.E.
[1] La formation de Corinne Lepage écartée de la primaire écologiste, https://www.huffingtonpost.fr/entry/corinne-lepage-ecartee-de-la-primaire-ecolo_fr_60e60365e4b0d698f0a9ecfb
[2] Dossier "Climat et adaptation des villes" : http://www.vigieecolo.fr/2019/08/dossier-climat-et-adaptation-des-villes.html
[3] E. HAMELIN, O. RAZEMON, La tentation du bitume, Ed. Rue de l'Echiquier, 2012.
[4] Source Association des Maires de France : https://www.amf.asso.fr/page-statistiques/36010
[5] Regard sur la la région Hauts-de-France : situation, enjeux et défis, 30 décembre 2020. https://www.academia.edu/49291819/Regards_sur_la_r%C3%A9gion_Hauts_de_France_situation_enjeux_et_d%C3%A9fis_d%C3%A9cembre_2020
[6] Dossier "Médecine et santé intégrative" : http://www.vigieecolo.fr/2020/08/dossier-medecine-integrative.html
[7] Les effets sanitaires du bruit, Centre d'Information sur le Bruit : https://www.bruit.fr/ressources-telechargeables/bruit-et-sante
[8] François Heisbourg, Le temps des prédateurs, Odile Jacob, 2020.
[9] Le système d'apprentissage en Allemagne : un modèle de formation ? The Conversation France, https://theconversation.com/le-systeme-dapprentissage-en-allemagne-un-modele-de-formation-163682
[10] Interview de Guy Verhofstadt par TV5 Monde et Le Monde le 11 septembre 2021 : https://www.tv5monde.com/emissions/episode/internationales-guy-verhofstadt