Le train peut-il absorber les voyageurs des lignes aériennes intérieures en France ?

Publié le par R.A.C. France via M.E.

Dans le cadre de ses propositions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports, la Convention citoyenne pour le Climat (CCC) a proposé l’interdiction des vols intérieurs réalisables en 4h en train.

L’article 36 du projet de loi Climat et Résilience adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale n’a repris que très partiellement cette proposition : seules les liaisons aériennes réalisables en train en moins de 2h30 seront fermées, et les liaisons comprenant une majorité de passagers en correspondance seront exonérées.

La réduction du champ d’application de la mesure prônée par la Convention Citoyenne pour le Climat est justifiée, selon ses défenseurs, par des difficultés relatives à l’absorption de la clientèle aérienne par le train, et par l’inexistence d’une offre ferroviaire compétitive et adéquate pour les usagers du mode aérien. La présente étude a pour objectif d’évaluer la faisabilité de la fermeture des lignes aériennes pour lesquelles il existe une alternative en train.

Ainsi, les caractéristiques techniques de l’offre ferroviaire, tout comme usages et les critères de choix des passagers seront étudiés. L’étude analyse les 23 connexions aériennes disposant d’une alternative en train en moins de 4h, puis les 14 connexions de moins de 5h, ainsi que la ligne Paris-Nice qui est, avec Paris-Toulouse, la liaison aérienne la plus empruntée et la plus émettrice de gaz à effet de serre à l’échelle métropolitaine.

Télécharger l'étude du Réseau Action Climat France ici

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