A nouveau, un épisode de pollution de l'air ambiant (actualisé au 1er avril 2021)
Le changement des conditions météorologiques depuis le 29 mars 2021 en soirée s'est traduit par une baisse brutale de la force du vent évoluant jusqu'ici de 15 à 35 km/h à moins de 5 km/h. Cette vitesse du vent est bien insuffisante pour disperser les polluants et diminuer de ce fait leurs concentrations dans l'air ambiant. Mais en journée, pendant l'après-midi, le soleil chauffant l'air ambiant crée des mouvements de turbulence bien salvateurs favorisant la dispersion des polluants ce qui conduit à retrouver un air de qualité acceptable (i.e. conforme aux recommandations de l'OMS).
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Les conséquences de tout ceci sont des pics réguliers de pollution, ci-après les relevés de la station ATMO de Lille-Fives :
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Comme on peut le constater, la population a subi hier une exposition à une concentration en particules fines de 5 fois le maximum recommandé par l'OMS (10 microgrammes par m3) ce qui est dangereux pour les personnes fragilisées au niveau cardiaque et/ou broncho-pulmonaire.
Attention : les valeurs relevées par ATMO Hauts-de-France ne sont pas représentatives des concentrations atteignables dans des rues étroites (appelées "canyon" par les spécialistes) de nos centres villes, un exemple ci-dessous :
Nous devrons subir cet air de qualité médiocre pendant encore quelques jours en attendant un changement des conditions météorologiques.
Oui, il faut se méfier du temps soi-disant "beau et chaud" qui se traduit concrètement par un air de qualité mauvaise et il faudrait définitivement arrêter de se plaindre du vent et de la pluie qui sont (sauf s'il s'agit de tempête bien sûr) bénéfiques pour la santé humaine.
La situation prévue par PREVAIR ce jeudi 1er avril 2021 :
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La situation prévue par PREVAIR ce vendredi 2 avril 2021 :
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La situation prévue par PREVAIR ce samedi 3 avril 2021 :
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D'où viennent les polluants de l'air ambiant dans la métropole lilloise :
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C'est le chauffage des maisons et de l'habitat collectif ou tertiaire qui est responsable de 43% de la concentration en particules fines PM2,5, puis viennent les voitures et les camions (34%) et ensuite l'industrie et la production d'énergie (20%). Mais rappelons nous, que les polluants sont aussi importés de la périphérie de la métropole et des régions avoisinantes (Flandre, Pays-Bas, Allemagne, Angleterre, ...).
D'après une étude de l'Agence Européenne de l'Environnement (EEA), seulement 23% des polluants viennent de la métropole elle-même, le reste est importé. Ceci montre l'importance de la coopération transfrontalière et de la coopération entre les grandes villes européennes en matière de politique de réduction des émissions.
Ce qui est bon pour l'air est bon aussi pour le climat, car toute émission vient de la combustion de sources d'énergie fossiles.
M.E.