Pandémie COVID-19 : l'heure n'est pas encore au bilan, mais cela n'empêche pas déjà de réfléchir (2ème partie)

Suite à une pandémie qui touche maintenant quasiment toute la planète, j'ai rassemblé ci-après quelques notes de réflexion concernant les politiques publiques, les systèmes de santé, le retour d'expérience asiatique, les pandémies et la mondialisation, etc. Ce recueil n'a pas, bien sûr, la prétention d'être exhaustif. M.E.
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - L’économiste et directeur de recherche au CNRS nous donne ses pistes pour sortir après le confinement de la plus grave crise économique depuis 1945. Il plaide pour un retour massif de l’Etat dans l’économie et l’annulation d’une partie de notre dette. https://www.lefigaro.fr/vox/economie/gael-giraud-il-est-temps-de-relocaliser-et-de-lancer-une-reindustrialisation-verte-de-l-economie-francaise-20200410
par
, enseignant-chercheur en économie comportementale, Burgundy School of Business. Le choix de rompre ou non le confinement est conditionné par des biais psychologiques identifiables.Professeur de marketing spécialiste de marketing social, AgroParisTech – Université Paris-Saclay.
par
Maître de conférences en économie-Chercheuse à EconomiX-CNRS, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Camille Cornan, Directrice de recherche en économie, Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Les pandémies, comme celle que nous connaissons actuellement, sont des événements rares aux conséquences dramatiques, à l’instar des crises financières ou des catastrophes naturelles. En dépit de leur récurrence au cours de l’histoire humaine, leur survenue révèle bien souvent un manque de préparation frappant. La science économique, qui analyse le manque de préparation aux crises financières, peut éclairer a posteriori la crise sanitaire actuelle, en se centrant sur l’hypothèse de myopie au désastre.Dans une tribune au « Monde », Yann Arthus-Bertrand, Olivier Blond et Sylvie Lemmet s’indignent du non-respect par la Chine de sa signature de la Convention internationale contre le trafic des espèces sauvages (Cites), qui protège le pangolin.
A partir des données de dizaines de pays touchés par la pandémie de COVID-19, nous avons pu établir où en était l’endiguement.
Tandis que les Français doivent rester enfermés chez eux pour empêcher la propagation du Covid-19, les Pays-Bas misent sur « l’immunité collective » et le « confinement intelligent ». Avec le souci de préserver les libertés en s’appuyant sur le sens de la responsabilité collective.
https://reporterre.net/Coronavirus-aux-Pays-Bas-le-gouvernement-mise-sur-le-confinement-intelligent
par Jeremy Adelman est professeur d'histoire et directeur du Global History Lab de l'université de Princeton.
Aux États-Unis comme ailleurs, les débats font rage sur le manque de préparation et les réponses tardives, souvent désordonnées du mille-feuille fédéral américain, commencent à être disséquées. Les revirements de Donald Trump, dans un climat pré-électoral qui a accentué les divergences entre États républicains et démocrates, ont aussi joué leur rôle. Plus encore que l'Europe, les États-Unis auraient dû bénéficier de leur retard sur l'essor de l'épidémie, depuis la Chine à l'Europe. Nous n'en sommes pas encore au pic de celle-ci, et des prévisions tragiques sont adoptées par la Maison-Blanche. L'auteur nous livre son regard sur la crise, autour d’une question centrale : pourquoi le système n'a-t-il pas tiré à temps la leçon des situations chinoise puis italienne ?
https://www.institutmontaigne.org/blog/de-lorgueil-lhumilite-une-histoire-americaine