Situation pandémie COVID-19 en France et dans le monde (actualisé au 21 mai 2020)
NOUS ARRETONS LA PUBLICATION JOURNALIERE DE LA SITUATION PANDEMIQUE QUE NOUS REPRENDRONS S'IL Y A REPRISE DE LA PANDEMIE. M.E.
La progression de la contamination, ne s'arrête toujours pas, même si le ralentissement de la progression est très net depuis le 2 avril 2020. En effet, on se situait à un taux de progression journalier de +45 % à 55 % entre le 5 et le 7 mars 2020 et ce taux est tombé à environ +0,3 % environ en moyenne ces 6 derniers jours et reste stable depuis 3 semaines.
Le pic de la pandémie n'est toujours pas atteint. Et on déplore toujours une moyenne sur les 6 derniers jours de 150 décès environ par jour avec une variance importante (Attention, hors décès à domicile non comptabilisés !) .
Le confinement et le respect de distance de sécurité ne sont pas respectés par une fraction de la population et les pouvoirs publics tardent à vouloir imposer le port du masque dans les lieux fermés : commerces, transports publics, services publics, etc., alors que de nombreux pays européens ou asiatiques ont depuis longtemps pris des décisions claires sur ce sujet.
Certaines personnes aussi n'adoptent plus d'attitudes de sécurité sanitaire et le dé-confinement se traduit en relâchement total des mesures sanitaires : distanciation, masque, etc.). La contamination se poursuit donc à un rythme faible avec les conséquences sanitaires que l'on connaît hélas. Non, le relâchement ce n'est pas maintenant !
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https://journal.lavoix.com/lavoixdunord#VDN/VDN/web,2020-05-15,28LILLE
Voici les derniers chiffres issus de Santé Publique France :
Selon Santé Publique France qui fait paraître ces données, les taux d'hospitalisation restent très différents d'une région ou d'un département à l'autre avec une France schématiquement coupé entre la moitié Est (très contaminée) et la moitié Ouest (peu contaminée). Illustration avec les dernières données départementales du 21 mai 2020 (cliquez sur la carte) :
Inquiétude au CHU de Lille, l’hôpital lance un appel à la responsabilité individuelle pour éviter la deuxième vague. Chef du service réanimation du Centre hospitalier Universitaire de Lille, Julien Poissy s’est inquiété ce mercredi matin des comportements observés dans la population depuis le début du déconfinement et redoute une nouvelle vague qui serait beaucoup plus difficile à absorber.
Autres informations statistiques sur la pandémie dans différents pays sur le site de l'Université John Hopkins (centre de compétence mondial sur les infections et le COVID-19) : https://coronavirus.jhu.edu/data/cumulative-cases
Johns Hopkins experts in global public health, infectious disease, and emergency preparedness have been at the forefront of the international response to COVID-19.