La nouvelle stratégie du gouvernement sur les perturbateurs endocriniens

Publié le par Sciences & Avenir via M.E.

Le gouvernement a lancé sa nouvelle stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Un plan globalement bien reçu par les associations et ONG, qui considèrent toutefois qu'on peut mieux faire.

On les appelle perturbateurs endocriniens car ils sont susceptibles de perturber le système hormonal de l'être humain. On les retrouve dans des jouets, tickets de caisse, plastiques, peintures, vêtements, produits phytosanitaires... Or, ces composés chimiques présents dans de nombreux produits de consommation courante sont encore mal connus. La liste des maux qui leur sont attribués est longue (problèmes de fertilité, croissance, comportement, origine possible de certains cancers...), alimentant l'inquiétude de la population et des ONG. Après un premier plan stratégique sur la question en 2014 sous Hollande, le gouvernement a présenté le 14 janvier 2019 son nouveau projet de lutte contre ces substances chimiques. Un plan accueilli de façon inégale par les ONG.

Une consultation publique pour renforcer la protection des populations

En décembre 2017, un rapport commun de plusieurs organismes publics, dont l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), avait estimé que la France n'avait pas mis en oeuvre les moyens suffisants pour surveiller et étudier ces substances, malgré la première "Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens" (SNPE) de 2014. La deuxième SNPE 2019-2022, soumise à consultation publique du 14 au 8 février 2019, vise notamment à renforcer la protection des populations.

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N.B. Petit schéma issu du Réseau Santé Environnement présentant la multitude des perturbateurs endocriniens dans notre environnement quotidien :

M.E.

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