Brûlage des déchets verts : l'ADEME propose des alternatives aux collectivités
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) a publié un guide pratique qui propose aux collectivités des solutions alternatives pour réduire et valoriser les déchets verts au sein de leur territoire.
La réglementation française interdit le brûlage à l'air libre des déchets verts, comme l'ensemble des déchets ménagers. Toutefois, des dérogations peuvent exister dans les communes dépourvues de déchetterie ou de collecte sélective des déchets verts.
Chaque année, près d'un million de tonnes de branches, résidus de tonte et feuilles partent ainsi en fumée, provoquant des impacts sur la qualité de l'air et la santé. Brûler 50 kg de végétaux à l'air libre "émet autant de particules fines qu'une voiture diesel récente qui parcourt 13.000 km", prévient l'ADEME.
Apport volontaire en déchèterie, broyage, paillage, compostage, valorisation énergétique (méthanisation), etc. Les alternatives au brûlage sont "multiples", liste l'ADEME, et "valorisent cette ressource et se développent dans les territoires". Pour développer ces solutions alternatives, les collectivités peuvent solliciter un soutien financier auprès de l'ADEME. Ses aides financières concernent la mise en œuvre des actions préventives à la production de déchets et aux pratiques inciviques ainsi que la gestion des flux (collecte et traitement).
N.B. Près de 1 million de tonnes de déchets verts brûlés à l’air libre chaque année en France. Brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines que 13 000 km parcourus par une voiture diesel récente. Malgré une réglementation restrictive, le brûlage à l’air libre des déchets verts perdure. Cette pratique est pourtant identifiée comme une source notable d‘émissions de polluants dans l’air et de risque d’incendies. Au-delà de leur rôle de formation et de communication, les collectivités territoriales doivent créer les conditions du développement de solutions alternatives pour gérer leurs propres déchets verts et mobiliser les particuliers afin qu’ils adoptent des pratiques plus vertueuses.