Selon l'ADEME, la voiture électrique est bien meilleure pour le climat que celles roulant à l'essence ou au diesel

Publié le par L'Usine Nouvelle & ADEME via M.E.

La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et l'European Climate Foundation en partenariat avec l'Ademe ont cherché à étudier l'impact du véhicule électrique sur les émissions de gaz à effet de serre en prenant l'ensemble du cycle de vie (fabrication, usage et fin de vie). Selon l'étude, un véhicule électrique émet de deux à trois fois moins de gaz à effet de serre que des véhicules équivalents thermiques. 

Rouler électrique est-il vraiment plus écolo ? Comme les véhicules électriques ont été placés au cœur de la stratégie de décarbonation de la France, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et l'European Climate Foundation en partenariat avec l'Ademe ont cherché à étudier leur impact réel sur les émissions de gaz à effet de serre de la France.

Actuellement, explique le rapport, les émissions de gaz à effet de serre induites par la fabrication, l’usage et à la fin de vie d’un véhicule électrique, sont 2 à 3 fois inférieures à celles des véhicules essence et diesel. Selon cette étude parue début décembre et repérée par Libération : "Une berline électrique émet en moyenne 2 fois moins (44% de moins) qu’un véhicule diesel de la même gamme (26 tonnes CO2–eq. et 46 tonnes CO2–eq.), une citadine électrique émet en moyenne 3 fois moins (-63%) de gaz à effet de serre qu’une citadine essence (12 tonnes CO2–eq. contre 33 tonnes CO2–eq.)".

Influence de la transition énergétique

Et dans le futur ? "En 2030, l’empreinte du véhicule électrique pourra varier entre 8 et 14 tonnes CO2-eq., en fonction notamment des choix énergétiques de la France", explique l'Ademe. Ils ont étudié trois scénarios différents pour 2030 : le respect des objectifs avec 39% d'énergies renouvelables dans le mix énergétique, une accélération en faveur des énergies renouvelables pour tendre vers 100% d’énergies renouvelables en 2050, et le renoncement politique avec 15% d'énergies renouvelables et 19% d'énergies fossiles. 

Si en 2016 les véhicules électriques sont déjà un atout pour freiner le changement climatique, ils pourraient l'être encore plus si la France réhausse ses objectifs de développement des énergies renouvelables et s'engage dans un scénario 100% énergies renouvelables, relate l'étude. 

Ainsi, lorsque la part d’énergies renouvelables passe de 39% à 43% de la consommation d’électricité, tous les impacts des véhicules électriques affichent une baisse moyenne de 5% pour les citadines et les berlines. 

Potentiel de réchauffement global : résultats 2016-2030 comparés sur le segment des citadines 

Quand on parle véhicule électrique, on pense tout de suite à la batterie. L'étape de fabrication de la voiture électrique, y compris la batterie, représente 75% de sa contribution au changement climatique. Selon l'Ademe, pour la production des batteries, "jusqu'à 25% de gains d'efficacité énergétique sur les modes de production pourraient être envisagé d'ici 2030", et ce en suivant la tendance observée depuis plus d'une dizaine d'année. 

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