La mauvaise qualité de l'air revient dans la métropole lilloise et au delà...
Après une relative accalmie ce dernier mois pour la mauvaise qualité de l'air, il faut s'attendre à un retour d'épisodes successifs de présence de particules fines dans la métropole.

Depuis aujourd'hui et, pour les jours qui viennent, le contexte sera à la présence de concentrations de particules fines bien supérieures aux recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A titre d'exemple, les concentrations en particules fines ont été mesurées à 14 h 00 ce 12 janvier 2018 à 51,7 microgrammes/m3 pour les PM2,5 et de 88,7 microgrammes/m3 pour les PM10. Cette concentration pour les particules les plus fines est à plus de 5 fois la recommandation de l'OMS !

La carte de PREV'AIR pour la journée du 12 janvier 2018

La carte de PREV'AIR pour la journée du 13 janvier 2018

La carte de PREV'AIR pour la journée du 14 janvier 2018
Pour finir, nous ne reviendrons sur nos constats habituels d'absence de parole publique, d'inaction et de grande hypocrisie des pouvoirs publics qui vont encore arguer que ces chiffres élevés sont en deça des normes de qualité de l'air définies par le législateur. Nous avons déjà montré et, l'ANSES a été depuis dans notre sens, que ces normes de qualité de l'air ne protègent en rien les citoyens et permettent aux autorités de ne déclencher aucune action.
Selon les chiffres d'ATMO Hauts-de-France venant de la station de mesure de Lille-Fives, l'année 2017 écoulée est encore pire que l'année 2016 en terme de mauvaise qualité de l'air permanente.
Voici les chiffres résultant du comptage à partir des moyennes journalières de concentration en particules type PM2,5 fournis par ATMO Hauts-de-France. Nous donnons le nombre de jours où les valeurs de concentration ont dépassé les recommandations de l'OMS qui sont de 10 microgrammes / m3 :
2014 : 198 jours ; 2015 : 197 jours ; 2016 : 216 jours ; 2017 : 223 jours !!!
Non, décidément cela ne s'arrange pas !
M.E.
Pour mémoire : Les normes de qualité de l'air : utiles ou perverses ?
8 raisons pour lesquelles la France est en échec sur la qualité de l’air dans les villes
Pollution de l’air dans la métropole lilloise : Stop ou encore ?